Insuffisances n A peine huit projets de nouveaux hôtels et complexes touristiques sont en voie de réalisation dans la wilaya de Béchar…
Loin d’être une prouesse, ces réalisations demeurent bien en deçà des espoirs des opérateurs locaux, qui estiment que cela reste «encore insuffisant pour répondre à la demande en matière de structures d’accueil». Tour-opérateurs, hôteliers et hommes d’affaires sont unanimes : «la réalisation de ces 8 projets, entrant dans le cadre de l’investissement privé, pour un coût de plus d’un milliard DA, est peu par rapport aux réelles potentialités de la région et par rapport aussi à l’assiette foncière de plus de 400 hectares dégagée au titre de la création de zones d’expansion touristiques (ZET). Deux de ces ZET sont localisées dans la commune de Béchar, une dans chacune des villes de Taghit, Béni Abbès, Igli, Erg-Farradj, Mridja, Tabelbella et la commune frontalière de Béni Ounif, ont rappelé ces opérateurs, qui souhaitent une extension de ces zones et l’allègement des procédures administratives à seulement quelques documents vraiment nécessaires, pour leur permettre d’investir dans ces zones à ce jour non exploitées. Pour eux, la promotion du tourisme saharien implique des pouvoirs publics un allègement des procédures administratives et techniques visant à encourager l’investissement dans ce créneau. L’encouragement des investissements, publics et privés, dans le secteur du tourisme, dans cette wilaya, suppose un allègement des procédures administratives et techniques qui, dans l’état actuel, pénalisent plusieurs opérateurs économiques voulant investir dans ce segment d’activité économique, créateur d’emplois et de richesses, font-t-ils remarquer. Auparavant, et lors d’une visite de travail en février dernier du ministre du secteur, ces mêmes opérateurs et hommes d’affaires avaient suggéré un plan «spécial investissement et formation» dans le tourisme saharien, qui prévoit l’encouragement et l’intensification des investissements, tant publics que privés, pour la réalisation de grandes structures hôtelières et autres unités d’hébergement répondant aux normes et standards internationaux. Ils avaient également sollicité l’élaboration d’un partenariat avec les pouvoirs publics, locaux et nationaux, et les différents opérateurs économiques dans le Sud et d’autres régions du pays, pour aboutir à une feuille de route dédiée à la réalisation de nouvelles infrastructures hôtelières dans le Sud et à la prise en charge, en parallèle, du volet de la formation dans les différents processus des prestations hôtelières et de tourisme.
L. S.